Alors que les lumières scintillent, que les vitrines se parent de rouge et d’or, nos esprits se tournent vers les fêtes et les cadeaux. Mais au-delà des rubans et du papier brillant, un autre type de présent mérite réflexion : celui que nous pourrions offrir à notre collectivité. Et si, cette année, le plus beau cadeau que nous faisions à notre ville était d’exiger un assainissement rigoureux des finances publiques ?

Chaque citoyen sent aujourd’hui le poids d’une gestion municipale où les dépenses augmentent plus vite que la capacité de payer. Derrière les décorations et les marchés de Noël se cache une réalité : les finances locales s’effritent, les taxes montent, et les investissements structurants sont souvent repoussés. Il ne s’agit pas de blâmer, mais de rappeler que la fête ne doit pas nous faire oublier la facture.

Un véritable esprit de Noël, c’est celui de la **responsabilité collective**. Les citoyens ont le droit — et le devoir — de demander de la transparence, des priorités claires et une reddition de comptes honnête. Chaque dollar public doit être traité comme s’il sortait de notre propre portefeuille.

Exiger une gestion sobre, ce n’est pas être rabat-joie ; c’est préparer l’avenir. Un budget équilibré, c’est une ville capable d’investir dans ses routes, ses écoles, ses parcs… sans hypothéquer demain. Le cadeau le plus durable, ce n’est pas une nouvelle guirlande lumineuse, mais un cadre financier sain qui permettra aux générations futures de célébrer sans inquiétude.

Alors, en cette période de générosité, pensons collectif : offrons à notre ville ce qu’aucun commerce ne peut vendre — **le courage politique et citoyen d’assainir nos finances**. Voilà le plus beau des cadeaux de Noël.